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Temps ouvert et pluie de couleurs à l'horizon

Une pause, au cœur des expos de l'été

juin 08, 2025
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Chère abonnée, cher abonné,

avant d'attaquer, je vous présente mes excuses pour encore ce léger décalage dans l'envoi de mon infolettre. Le bug de la semaine dernière m'ayant contraint à un envoi mardi dernier, j'ai beau eu cavaler pour rattraper ce retard indépendant de ma volonté, je n'ai pas réussi à faire mieux —sinon, j'allais bâcler.

Je ne perds pas espoir de pouvoir vous faire parvenir la suivante samedi prochain, d'autant qu'elle est déjà un peu avancée ! Je vais certainement faire de mon mieux.

Cela dit, je me suis un peu dit, aussi, que le mardi pouvait être un bon jour d'envoi, finalement. Mais on verra ça pour la saison prochaine, à la faveur de laquelle, d'ailleurs, je prévois un ou deux autres petits changements en cours d'élaboration. Je crois qu'ils pourraient vous plaire et j'ai hâte de vous en parler…

Quoiqu'il en soit, voici l'édition de la semaine !

Souvent, pas toujours mais souvent, quand je travaille sur un de mes jours en plus, je remarque qu'une petite thématique se dégage. Parfois, juste un écho entre une news ou deux. Parfois, d'autres qui se répondent plus directement, voire se contredisent, ce qui est toujours sympa.

C'est en général un de mes moments préférés dans l'écriture, quand ça arrive. Ça fait un déclic et on sent que ça va marcher. Sur cette édition, par exemple, je me disais, tiens, aujourd'hui, y'a d'la couleur.

Alors, bêtement, j'ai poussé un peu plus mes recherches, en quête de couleurs, voir si je n'en trouvais pas une ou deux de plus, pour agrémenter le tout et… aïe, ouille, ouh la ! Comme à l'ouverture d'un placard rangé par Gaston Lagaffe, elles se sont écroulées sur moi, en averse, en torrents.

Le temps aide à ça : musées et galeries commencent à promouvoir leurs expos d'été, sachant que dans notre hémisphère, on réserve déjà les hôtels. Alors, j'ai ressorti mes baskets à semelles de vent, et suis allée gambader en quête de lueurs, de teintes et de nuances.

Germantown

Entrep$ot agricole américain du XIX° siècle, façade en brique rouge, devant une route goudronnée sur laquelle passe une voie ferrée désaffectée
Chose promise, chose due. © Sky High Farms.

On commence fort, je sais. C'est beau, hein ? Bon, ne vous sentez pas obligés. En réalité, ce n'est pas fait pour, c'est fait pour entreposer des pommes. C'est bien massif car bien isolé, pour les garder au froid. Mais depuis la construction de cette "apple cold storage warehouse", sise à Germantown dans l'état de New York, on a trouvé mieux en guise de conservation. Alors cet été, du 28 juin au 25 octobre, cette grosse baraque accueillera finalement une biennale artistique. La première conçue par Sky High Farm, une ferme à but non lucratif et "engagée […] pour contribuer aux solutions qu'exigent les problématiques, urgentes et de long-terme, où se rejoignent le climat, l'agriculture, l'accès à la nourriture et l'éducation".

Appelée, avec les majuscules, TREES NEVER END AND HOUSES NEVER END, cette nouvelle biennale accueillera 50 artistes du monde entier, invités à créer sur place, en fonction des lieux d'exposition —l'entrepôt mais aussi les alentours, comme pour le travail de la fondation Felix-Gonzalez-Torres : 24 panneaux publicitaires le long de la route entre la ville de Troy et le port de New York City, "augures des crises politiques et environnementales et appels à l'action volontaristes".

"Gratuite et ouverte à tout le monde", la biennale sera également un hommage à Joey Piecuch, l'artiste et paysan à l'origine de la Sky High Farm, décédé en 2014. À son sujet, Fad Magazine rappelle :

Piecuch a aidé à réaliser les tout premiers jardins de la ferme et à mettre en place les systèmes d'élevage. Dans le même temps, sa pratique artistique —des installations in-situ, souvent fabriquées à partir des matériaux disponibles, qu'il faisait surgir, façon guérilla, dans des forêts ou des bâtiments abandonnés— témoignait d'une sensibilité profonde à l'égard des lieux et des relations interpersonnelles.

Le titre de la biennale est d'ailleurs en référence à l'une de ses œuvres du même nom. Elle fut découverte dans un corps de ferme déserté (et plus tard installée dans la maison de son acquéreur). Ainsi, il sera autant un talisman qu'un espoir, collectif, à l'orée d'un fragile futur.

Le logo de la Sky High Farm, un croissant de lune sur lequel est assise, souriante, une fraise e mode pin-up, avec cuissardes et air coquin

Sky High Farm via Fad Magazine

Amiens

Dans le genre "un peu de respect pour mère Nature, merci bien", les Hauts-de-France ont eux aussi trouvé les pots justes. Depuis ce 23 mai, et jusqu'en octobre, on peut s'y promener au16ème festival international de Jardins (ça va être dur de me retenir d'écrire "des", mais c'est bien "de"), aux hortillonnages d'Amiens.

Sculpture moderne sur un lac bordé d'arbres aux hortillonages d'Amiens
Vincent Mauger, Laocoon, 2022 Festival International des jardins, Hortillonnages d'Amiens © Photo : Yann Monel

"Jusqu’au XIème" siècle, la vallée de la Somme n’était qu’un vaste territoire sauvage, composé de terres marécageuses", nous explique Connaissance des Arts dans son compte-rendu. "Peu à peu, les habitants ont commencé à extraire la tourbe pour se chauffer ou fertiliser les sols. De ces prélèvements sont nés des creux, aussitôt remplis par l’eau, qui ont formé canaux et îlots naturels. Ces îlots ont été consolidés, rehaussés, puis transformés en jardins flottants où les maraîchers, appelés hortillons (du latin hortus, jardin), cultivaient fruits et légumes".

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