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Des féministes américaines qui ne renoncent pas à l'avenir, des policiers de Karachi en prison et une poupée démoniaque
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Des féministes américaines qui ne renoncent pas à l'avenir, des policiers de Karachi en prison et une poupée démoniaque

Une édition avec des rêves et du shopping

mars 22, 2025
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Chère lectrice, cher lecteur,

permettez-moi de vous souhaiter un très bon week-end, un peu en retard aujourd’hui pour des raisons bien indépendantes de ma volonté mais y a pas de soucis, en compagnie cette semaine de policiers corrompus, de peintres italiens, d’une poupée flippante, de w.c. en or, d’un refuge permien, du futur de la musique, et de féministes américaines optimistes.

NB : si le mail apparaît tronqué par votre boîte, vous pouvez le “Lire dans le navigateur” en cliquant sur le lien haut à droite.

Le coup de filet de la semaine

De l’autre côté des barreaux

Des policiers de Karachi posent fièrement devant une collection de motos volées
© Ary News

Avec "26 membres du gouvernement et proches collaborateurs d'Emmanuel Macron" mis en examen depuis 2017, la France reste fidèle à sa réputation. Tout le pays en tire, je suppose, une fierté bien légitime. Et pourtant, on est encore bien loin d'atteindre le palmarès de tête des institutions les plus corrompues du monde (genre loin loin loin, quand même). Certes, on y arrivera peut-être un jour. Mais dépasser les gouvernements de Somalie, du Vénézuela ou du Yémen ne suffira pas. Il y aura toujours, pour nous narguer, la police pakistanaise et notamment son unité spéciale de lutte contre le vol de véhicules (la Anti-Vehicles Lifting Cell, AVLC, en anglais local).

Cette cellule d'élite faisait la Une l'an dernier déjà, quand son directeur Nijabat Hussain était pris en flagrant de délit de recel de motos volées. Pas par la police, mais par la chaîne télévisée Ary News.

"Notre caméra cachée a révélé que le Député Superintendant de la police Nijabat Hussain a vendu de nombreuses motos volées, sans informer leurs propriétaires d'origine qu'elles avaient été retrouvées", résumait alors le site, relevant au passage avec justesse : "L'incident interroge sur l'intégrité de certains officiers de police et sur leurs implications dans des activités criminelles".

C'était, en effet un peu perturbant.

Trois mois plus tard, en août de l'année dernière, nouvelles révélations, cette fois-ci du Express Tribune. On découvre une nouvelle astuce pour se remplir les fouilles : le trafic d'essence. La méthode était des plus simples. Un peu trop, sans doute : bien que les agents n'aient jamais fait démarrer un seul de leurs 24 vans de fonction endormis dans la cour du commissariat, "ces véhicules consommaient pourtant de vastes quantités d'essence". Là aussi, enquêtes et indignations. Indignations d'autant plus indignées que l'unité a pourtant du pain sur la planche :

Karachi a assisté à une hausse des vols de véhicules et de motos depuis le début de cette année, avec plus de 31 000 incidents rapportés en à peine 7 mois. Il semble que la police ait cessé de prendre les plaintes, pour afficher une baisse des vols et extorsions […], ce qui laisse les victimes frustrées.

Comme dit la chanson : "Travailler c'est trop dur et voler c'est pas beau, mais c'est quand même moins dur que travailler".

Cette semaine, enfin, coup de tonnerre : l'AVLC a déjoué un réseau de trafiquants de premier plan et même arrêté son leader qui, pour une fois, n'était pas de l'AVLC. Mais un agent d'une autre unité de la police locale, dédiée à la protection des personnalités étrangères

À la tête de son gang de braqueurs (la méthode consistant le plus souvent à pointer une arme sur le conducteur pour qu'il descende gentiment de son véhicule), l'agent Kashif est parvenu à s'emparer de deux bonnes douzaines de véhicules au sein des quartiers chics de la capitale, nous raconte The Nation. Les voitures étaient ensuite revendues loin de là, au Balouchistan.

Un business qui tournait bien, donc, jusqu'à l'erreur fatale : voler la Toyota Fortuner d'une star de la télé. Ça été la goutte de trop, semble-t-il, pour l'AVLC qui a donc dû, pour une fois, faire son boulot et arrêter le collègue, dans le bureau duquel ont aussi été retrouvées armes et stupéfiants.

Bashir Brohi, le nouveau superintendant de la police à la tête de l'AVLC depuis le départ forcé de son prédécesseur, a confirmé que le suspect avait avoué et que "des efforts sont en cours pour mettre la main sur ses complices".

Encore une belle réussite pour nos agents d'élite. Ne reste plus qu'à mettre la main sur l'auteur de leur logo.

Le logo de l'AVLC. Il est vraiment moche.
© Karachi Police / AVLC.

Parce qu'à mon avis la totalité du budget graphisme n'est pas arrivée jusqu'au dessinateur.

Dawn

Beauté

L’art avant l’art

Peinture de Duccio représentant l'annonce faite à Marie
Duccio, ‘L’Annonciation’, 1307/8‒11 © The National Gallery, London

Quand on évoque la Renaissance et sa magistrale incarnation que fut la peinture italienne, on pense rapidement au "Quattrocento". Soit les années 1400 qui virent, dans les diverses cités-états de la Péninsule, émerger ce qu'on peut appeler je crois une sacrée ribambelle d'artistes.

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