L'Édition du week-end #24
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Chère lectrice, cher lecteur,
permettez moi de vous souhaiter un très bon week-end en compagnie, cette semaine, de musique planante, de parfums, de têtards, de viticulteurs, d’oiseaux de nuit et d’une nouvelle rubrique.
Très bonne lecture,
la conscience artificielle de votre téléscripteur favori.
Le flacon de la semaine

Pourquoi le parfum ne connaît pas la crise
À l'inverse du commerce de fringues, celui du parfum a remarquablement bien résisté à la pandémie et à ses contrecoups. Pour deux raisons, analyse cette semaine Fashionista, le site de référence sur l'industrie de la mode. D'abord parce que, pour une bonne part, c'est un produit de luxe —et le luxe n'a pas souffert de la période, bine au contraire, puisque les inégalités ont poursuivi leur envolée sans équivalent depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Mais aussi parce que le marché de détail s'est adapté, profitant de son statut très particulier —à la fois objet de luxe, donc, mais aussi produit mythique et ludique, aux nombreuses marques tout à fait abordables. En fait, on renouvelle la façon de vendre des fragrances. Et ce sont les échantillon, ainsi que les expériences, qui constituent les deux leviers de cette formidable résilience, constate le magazine en ligne, qui a interviewé les équipes de quatre fabricants en très bonne santé financière : Twisted Lily, Olfactif, The Perfumed Court et les deux "sœurs" Lucky Scent (commerce en ligne) et Sent Bar (Boutiques physiques).
Chacun à sa manière évoque l'inventivité dont il a fallu faire preuve pour s'adapter, Covid ou non, à un marché bouleversé, d'abord par l'explosion des achats sur Internet, puis par l’arrivée des influenceurs en remplacement de la presse mode comme vecteurs les plus suivis de leurs produits. Twisted Lily, par exemple, a développé un service de conseil, non sur le bouquet souhaité —dont les termes techniques échappent bien souvent au néophyte— mais en fonction de votre humeur. Ils ont également créé le pack d'essai : trois échantillons, livrés à domicile dans leur écrin, recommandés en fonction de vos parfums habituels.
Olfactif procède d'une façon similaire : "La propriétaire Danielle Fleming choisit chacune des 6 fragrances qui seront proposées dans un coffret mensuel […] Avec 4 à 6 mois d'avance, elle détermine les thèmes à venir, et conçoit des boîtes caractérisées, non sans largesse, comme "masculine" ou féminine". Elle attribue la croissance de ses ventes, très constante, au fait de "vendre des produits qui vous font vous sentir bien", remarquant : "À un moment, on a eu cette impression "Attendez, c'est la fin du monde ? J'ai besoin de réconfort"."
Nous ne pouvons qu'abonder : si c'est vraiment la fin du monde (ce qui n'est en réalité probablement pas le cas, même si la fin d'un monde, c'est déjà bien assez flippant), c'est important de trouver son réconfort durant l'apocalypse —parfum, camping sauvage, jeux vidéo, lecture, jardinage ou réalité virtuelle… De toute façon, personne ne sera vraiment là pour vous juger.
Toutes ces marques insistent aussi sur la bénédiction qu'ont constitué pour elles l'arrivée des influenceurs et influenceuses, capables de vulgariser un domaine souvent abscons, au vocabulaire obscur. "Ça a vraiment tout changé pour nous, pour ce qui est de nous adresser aux jeunes publics", note Elaine White, l'une des responsables marketing de Twisted Lily. "La majorité de nos clientes se situent toujours dans la tranche 25-45 ans, mais les 18-24 arrivent, et il faut les chouchouter."
Le marketing, les influenceurs, la consommation… Tout ça, c'est pas vraiment notre truc. Mais félicitons-nous que, au moins, quelqu'un pense aux jeunes, dans ce bas monde. Sentir bon, quand on se fait insulter tous les jours à la télévision, qu'on n'a pas de quoi se payer un foyer, voire de s'accorder trois repas par jour, ou même, aux États-Unis, d'assurer ses frais médicaux ou d'éducation, c'est toujours sentir bon. Vous voyez, les jeunes ? On vous aime. Oh, mais qu'est-ce que je vois là, dans votre porte-monnaie ? Des sous ? Mais donnez-les moi !
Votre horoscope tribal
Le signe de la semaine : Grenouille

Bravo à vous : vous êtes, sauf erreur de notre part, le premier signe de notre horoscope tribal à se hisser une deuxième fois en tant que signe de la semaine. Précédemment, c'était pour votre beauté, et vos couleurs. Aujourd'hui, c'est pour célébrer cette nouvelle espèce, récemment découverte, aux côtés de quatre autres, par des chercheurs australiens en Papouasie Nouvelle Guinée, et qui ressemble à une fiente d'oiseau.
Ce n'est pas nous qui le disons, ce sont les scientifiques eux-mêmes, issus du Muséum du Queensland, du Musée d'Australie-Méridionale et de l'université Griffith : "Litoria naispela a des juvéniles qui ont des couleurs et des motifs qui ressemblent beaucoup aux excréments d'oiseaux : nous pensons qu'il s'agit d'une forme de technique défensive", note le communiqué annonçant leur trouvaille, repris par Sciences et Avenir. Litora Naispela vivote en effet près des sources d'eau potable, très fréquentées par les oiseaux. Ce camouflage astucieux et audacieux est donc bien une méthode de survie pour les jeunes individus (en vieillissant, le batracien reprend des couleurs plus appropriées, de vert et de blanc).
Le Docteur Stephen Richards, auteur principal de l'étude, semble en outre doté du don de poésie, à en juger par l'exposé de sa méthode de travail : "J'ai passé énormément de temps à attendre la nuit à côté des trous d'arbres sous la pluie, la grêle et la lumière de la lune, pour que les grenouilles émergent afin de trouver ces espèces étonnantes et d'essayer d'en apprendre davantage sur leur biologie", relate-t-il.
Une bonne leçon pour vivre d'amour, d'eau fraîche et de croassements.
Altermondialiste

Avec la tendresse pour notre époque qui la caractérise, la revue en ligne révolutionnaire Lundi Matin remarque : "En une vingtaine d’années nous avons tous, même les imbéciles, appris à comprendre ce qu’a pu être la globalisation marchande accélérée par les divers accords internationaux : l’écrasement de dizaines de milliers de petits producteurs de par le monde, autant dire leur anéantissement."
Elle écrit ces lignes à l'occasion de la sortie d'un essai, signé Olivier Gallon et paru aux éditions de la Nerth, consacré au geste, tragiquement oublié, de Lee Kyung-Hae, syndicaliste agricole sud-coréen, qui se donna la mort lors d'une rencontre de l'OMC au Mexique, en 2003.
Pourtant, l'essai n'est pas tant une attaque de la mondialisation néolibérale, ou un portrait de l'auteur en militant désespéré. Plutôt une méditation sur l'effacement, la disparition. Celle de Lee Kuyn-Hae, au fond passée inaperçue, et donc du symbole même qu'il créa, en se détruisant lui-même. C'est pourquoi ce bref compte-rendu de lecture convoque les mânes de Maurice Blanchot, de Marie-José Mondzain ou de Michel Surya, qui signe la postface du livre.
Le style de ces essayistes demeure malheureusement, dans leur amour même de la disparition et du silence, dans leur exigence de style, à peu près indéchiffrable pour le commun ds mortels. Des pas dans lesquels s'inscrit résolument Olivier Gallon : "C’est une tragédie qui nous est contemporaine : il nous suffit de fermer les yeux pour les ouvrir sur le fantôme de la première image qui hante la seconde image, seconde et dernière version de la mort".
Un texte à recommander, donc, aux poètes, chercheurs et philosophes. Comme l'essentiel des productions de Lundi Matin, d'ailleurs. Mais il est remarquable que, encore et toujours, l'on songe à cultiver, voire à ré-engendrer, si nécessaire, cette part de notre âme et de la pensée humaine. Et si penser vous fait vibrer, alors vous pourriez trouver votre compte dans cette réflexion mélancolique et vive (56 pages, 10 euros), à portée de main dans toutes les bonnes librairies.
Croyant
C'est parti pour l'exposition itinérante Hégire : Dans les pas du Prophète, un projet colossal dédié au trajet qui mena Mohammed de La Mecque à Médine, en l'an 622 de notre Ère.

C'est aussi un remarquable exemple de soft power moderne à l'échelle mondiale. Hégire a reçu 100 000 visiteurs là où elle s'est d'abord installée, au Centre du roi Abdulaziz pour la Culture Mondiale [sic] à Ryad. Elle part maintenant, faire le tour du monde, pour des années.
L'exposition, qui réunit le travail de 70 chercheurs et artistes issus de 20 pays différents, et regroupe objets, manuscrits, art contemporain et vidéos, "se penche sur la lointaine histoire de la péninsule arabique", note Arab News, "et met en valeur la production de contenu local en Arabie Saoudite, en plus de proposer aux visiteurs une expérience enrichissante, qui rend accessible au public la migration historique du prophète Mohammed."
On ignore encore si elle s'arrêtera en France, mais dans cette hypothèse, ce sera en prime une bonne façon de mesurer le grand écart que vont parvenir à faire nos politiques les plus islamophobes, souvent partants toutefois quand il s'agit de copiner avec des pétromonarchies certes sanguinaires, mais jamais les dernières pour offrir jolies montres, beaux voyages et splendides hôtels à ses relais en Europe et en Occident. Ils devraient commencer dès maintenant leur échauffement !
Paralysé

Des centaines de plages grecques sont en cours d'aménagement pour permettre l'accès aux fauteuils roulants.
C'est tout. C'est l'info. Les personnes à mobilité réduite pourront désormais, elles aussi, profiter du soleil, de leur famille et du cri des enfants, gratuitement, grâce à la technologie locale Seatrac. Ce sont 287 plages qui en seront équipées, ainsi que de parkings, vestiaires, bars, toilettes et transats. 147 d'entre elles sont déjà accessibles, grâce à ce projet d'envergure co-financé par l'Union Européenne.
Le développement de l'accessibilité à son tourisme est un engagement de longue date pour la Grèce, remontant aux J.O. dAthènes en 2004, précise Greek Reporter qui rappelle, par exemple, que des voies d'accès ont déjà été installées sur l'Acropole, en dépit des oppositions : "C'est un crime de meurtrir le Rocher, car c'est un monument", déclarait ainsi, à l'époque, l'architecte Tasos Tanoulas, nous rappelant amicalement qu'il y a des salauds partout, toujours et pour tout.
À tous les autres, souhaitons un bel été 2023.
Anxieux
En voilà, une vidéo qu'elle fait du bien ! Si vous aimez flipper de tout et de rien, mais surtout de tout, vous devez bien avoir vos petites angoisses concernant l'invasion de Taïwan par la Chine et ses conséquences en cascade menant possiblement à la Troisième Guerre Mondiale et au grand Ciao final d'une espèce bien sympathique, quoiqu'un tantinet belliqueuse (la nôtre).

Heureusement, Xavier Tytelman s'est emparé de la question dans une toute nouvelle vidéo sur sa chaîne YouTube. Si vous ne connaissez pas ce garçon, sachez que c'est, à mon sens, l'un des plus fins analystes de la situation militaire sur le conflit ukrainien. Ex-pilote de chasse, désormais rédacteur en chef d'Air et Cosmos, Tytelman travaille à partir des sources les plus précises et vérifiées aussi bien sur les pertes de part et d'autres, en hommes ou en matériel, que sur l'évolution opérationnelle des affrontements. Il va aussi sur le terrain —il rentre présentement d'un séjour sur le front—, s'avère toujours extrêmement précis et prédit souvent avec justesse les prochains développements de la guerre.
Et donc, il s'est emparé de la question taïwanaise. La Chine va-t-elle envahir l'île ? En a-t-elle les moyens ? Spoiler : non. L’équilibre des forces n'est, malgré les apparences, pas du tout en faveur de la dictature de Xi Jinping. La situation géographique de Taïwan, doublée de sa préparation incessante à l'hypothèse du pire, et le soutien de ses voisins lui garantit de très, très sérieux espoirs de résistance face à un éventuel débarquement chinois. On ne dit pas qu'elle le tentera pas, hein. On dit que c'est loin, loin d'être gagné, même à l'horizon 2040, dans lequel se projette le pédagogue.
Une vidéo qui remonte le moral (à condition de faire partie de ces gens qui préfèrent toujours une démocratie imparfaite à une impitoyable tyrannie).
Mode

Luxe, calme et foulage au pied
"Si tu ne sais pas quoi faire vendredi, passe à la maison, on va mater le foulage du raisin."
Cette phrase a probablement été prononcée au III° siècle de notre Ère. Pour les riches Romains, en effet, regarder le vin se fabriquer était un spectacle aussi captivant qu'une bonne série Netflix. C'est ce que l'on a pu confirmer grâce à la découverte de cette cave de luxe, qui remonterait à l'an 240 environ après Jésus (Christ). Le vin est un pan entier de la culture latine, explique Emlyn Dodd, qui détaille cette nouvelle découverte archéologique dans la publication universitaire Antiquity, reprise par NBC. "C'était une source d'argent considérable pour l'élite […] mais aussi un composant des rituels religieux, de la médecine, de la vie quotidienne. C'était une boisson très prisée, quand l'eau n'était pas potable."
La luxueuse cave exhumée appartient à la non moins prestigieuse villa des Quintili —deux consuls, favoris de Marc Aurèle, exécutés par Commode en 182. La propriété fut alors saisie et ajoutée aux biens de l'Empire. C'est donc le plus haut du panier qui pouvait se retrouver, un siècle plus tard, sur la terrasse, pour assister aux travaux des viticulteurs, écrasant le raisin sur un sol couvert de marbre rouge… un matériau particulièrement glissant "ce qui prouve que l'opulence avait plus d'importance que la sécurité", précise la chaîne américaine, qui raconte le processus et nous donne l'impression, nous aussi, d'assister à cet événement annuel assis aux côtés de l'empereur.
"Il faut aussi imaginer les sons", renchérit Emlyn Dodd. "Les plaisanteries des travailleurs, les rires ou les râles d'effort, et la musique, tout concourant à donner au foulage l'aspect d'un spectacle théâtral" jusqu'au moment, osera-t-on ajouter, où un trait d'esprit mal à propos vous condamnait à mort : en 240, l'empereur se nommait Gordien III. Il avait quinze ans, et mourut quatre ans plus tard, sur un champ de bataille près de l'actuelle Falloujah, face aux Perses. Il succédait à Maxime Pupien et Balbin, tous deux exécutés par la garde prétorienne au bout de trois mois de règne, et précéda Philippe l'Arabe, lequel se maintint cinq ans à la tête de l'empire, avant d'être assassiné par ses soldats suite à une défaite militaire.
Clairement, à l'époque, on savait s'amuser.
Beauté

Un jour se lève
Tendres sont les Oiseaux de nuit : c'est le titre poétique choisi pour son exposition londonienne par l'une des photographes du Guardian, Sarah Lee. Un travail uniquement constitué de clichés pris entre deux et quatre heures du matin, "quand la ville pivote entre son identité nocturne et matinale".
Pour le quotidien, elle commente quelques clichés. Fantastiques portraits, looks exubérants, instants de vie, complicité, solitude, fatigue. Londres a toujours le sommeil aussi léger, et pluriel.
Bizarre

Comme un chien dans l’espace
Bon, ben lui, il est complètement perché. On peut se battre toute sa vie contre les stéréotypes mais, quand on tombe sur un clip comme ça, difficile de pas se dire qu'au moins, chez Askehoug, l'herbe est de bonne qualité.
Il faut dire qu'il nous met sur la voie, avec une chanson qui commence par "J'ai fumé dans la baignoire", et qui a pour refrain "Like a dog in the space, wouah wouah".
Mais il y a du sérieux, derrière ce titre. D'abord la poésie des paroles, drôle et divaguante. Ensuite son air, entêtant, planant, et pourtant entraînant. Aussi parce que ce nouveau clip du dandy breton annonce un quatrième album prometteur, La Rivière, où l'on retrouve Peter Combard, le guitariste de Mademoiselle K à la production. Des textes, écrit le communiqué de presse, "parfois moqueurs et inquiétants aussi, sur des mélodies tantôt aériennes, tantôt tranchantes —à l'image de notre monde". À surveiller (sortie le 3 mai).
Thé dansant

En avant la musique
Et puis, oui, finissons en musique, après tout. C'est le printemps, le beau temps revient, le début d'année a été un tout petit peu dur (non ?), alors maintenant on se défoule.
Lancez ce live de Purple Disco Machine à Miami, toujours mis en ligne par DJ Mag, posez ce téléphone, ouvrez une bière et dansez, le regard tourné vers le ciel. Vivons, bon sang de bonsoir !
Allez : on invite les copains, on met le plein écran, les enceintes, et on profite.
Post-Scriptum
Un mot
Avant de vous laisser, je voulais vous remercier de vos nombreux retours très encourageants !
À dire vrai, je n’avais pas prévu autant d’enthousiasme : ). Ça fait chaud au cœur…
Grâce à eux, et à votre fidélité, cette newsletter a pu s’imposer comme le travail que je bichonne le plus, semaine après semaine, jour après jour.
En conséquence, je cherche présentement à adapter le site de PostAp, pour le rendre plus cohérent avec cette offre, que je vais également tâcher de faire découvrir plus largement.
Cette tâche de fond m’a empêché de publier sur le site ces deux dernières semaines, et l’espace VIP lui-même a pris hélas un peu de retard (mais il devrait être prêt la semaine prochaine !).
Je travaille également à un sondage en ligne pour recueillir vos remarques, demandes, envies et suggestions plus précisément, afin de mieux vous servir.
Dans cette optique, voici à l’essai une nouvelle rubrique, les brèves, destinée à relayer soit les infos de dernière minute, soit celles qui n’ont pas été retenues dans la sélection hebdomadaire. Mais qui pourraient cependant, je crois, vous intéresser.
Peut-être à l’avenir cette rubrique prendra-t-elle une autre forme, notamment en fonction de vos retours. Quoiqu’il en soit, elle sert déjà à tester ce nouveau format, dans l’optique de ce futur sondage mais aussi, je l’espère, à entretenir toujours plus votre curiosité pour le monde qui nous entoure !
C’est parti : ).
Mais aussi, mais encore

En bref : les news auxquelles vous avez échappé
Pendant ce temps-là, au Japon, en orbite, en Macédoine du Nord, en Corée du Sud, dans l’espace, aux USA, en Finlande et en Tanzanie…
Un biopic consacré à Hokusai aide à percer le mystère du créateur de la vague la plus célèbre du monde (Japanization)— Nous pourrons bientôt assister à des séismes sur les lunes de Jupiter (Universe Today) — Taïwan investit deux cents millions d’euros en Macédoine du Nord pour fabriquer des équipements “verts” et initier des projets de recherche (BNE)— Une arnaque géante à la location d’appartements en Corée du Sud a déjà causé trois suicides (The Korea Times) — Frontier, la nouvelle BD de Guillaume Singelin, explore l’âme et le temps (Cosmus Orbus) — Pornhub, le géant américain de la pornographie en ligne (2 milliards de visites en 2022) a été racheté, et personne ne sait par qui (Every) — Finnair supprime les vols intérieurs pour lutter contre le réchauffement climatique (Enerzine) — La Foire des Arts de Dallas s’annonce baroque et rococo (Art News)… Et une délégation du peuple Massaï se rend aux Nations Unies pour demander des actes contre la politique discriminatoire de la Tanzanie à son encontre (MongaBay).
Prochaine Édition du Week-End : samedi 29 avril. Gardons les pieds sur terre pendant que ça tourne !





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