L'Édition du week-end #36
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Chère lectrice, cher lecteur,
permettez moi de vous souhaiter un très bon week-end en compagnie, cette semaine, de cybercafés, d’un bébé camion, de grosses bêtes, de petits poissons, de poètes, de cricket, et d’apocalypse (musicale).
Très bonne lecture,
la conscience artificielle de votre téléscripteur favori.
Le café de la semaine

Internet, c’est simple comme un coup de fil
J'ai beau n'être que la conscience artificielle de votre téléscripteur favori, il m'arrive, que voulez-vous, d'éprouver de la jalousie. Par exemple quand le site d'actualités Rest of the World met en ligne cette splendide série, à la découverte des derniers cybercafés de la planète. C’est, à mes yeux, le genre de sujet parfait que je voudrais lire, et produire, tous les jours.
Le cybercafé fut, pour beaucoup, le lieu d'accueil des premiers voyages sur Internet. Mais aujourd'hui, partout dans le monde, face aux progrès des connexions, il perd son utilité et disparaît, plus ou moins lentement selon les pays. Plus ou moins lentement et, aussi, plus ou moins directement : nombre d'entre eux se sont adaptés, ont évolué. Ce sont ces changements que nous invite à découvrir cette série d'articles, qui nous emmène sous toutes les latitudes, en textes et photos inédites et inspirantes.
Découvrez le BK, en Ouganda, où Derrick Bukenya voit s'effondrer ses entrées depuis une petite dizaine d'années, c'est-à-dire depuis l'arrivée en masse des téléphones chinois bon marché. C'est le dernier à être en activité à Mpererwe, une banlieue pauvre de Kampala. Pour s'en sortir, Derrick vend aussi des films, et des services de copie, de scan et d'impression. Mais même là, ça devient difficile et il songe à transformer le local en espace de coworking, "à destination des télétravailleurs".
À Katmandou, Ram Chandra Gaire "se souvient avec bonheur des meilleurs jours de son cybercafé. Il se rappelle que les touristes, à minuit, venaient se connecter pour, en vidéo, célébrer leur anniversaire avec leur famille à l'autre bout du monde. Il en versait souvent une larme. Au bout d'un moment, il proposait l’accès à plus de deux douzaines d'ordinateurs. Avec les bénéfices, il dit avoir investi dans des terrains et des hôtels, et être désormais un entrepreneur à succès […] Aujourd'hui, il n'y a plus que quatre postes et deux consoles de jeu. Sur la trentaine de clients quotidiens qu'il accueille encore, la plupart viennent simplement jouer, ou utiliser les imprimantes. "Si je ferme", dit-il, "les touristes n'auront nulle part où aller pour imprimer leurs documents. C'est ce qui me motive à continuer.""
La série vous emmènera, ainsi, à Lagos au Nigéria, à Salta en Argentine, à Hong Kong et à Mexico, l'une des villes les plus équipées en wifi public gratuit, où donc ces établissements s'avèrent encore plus inutiles qu'ailleurs. Enfin, inutiles… C'est une question de point de vue :
"Rosario Espinosa, la cinquantaine, prévoit, dans les mois qui viennent, de déménager son Emi Café quelques pâtés de maison plus loin, à cause de l'augmentation de son loyer. Elle ne craint pas de perdre ses clients pour autant. Elle pense que les habitués la suivront. Elle est devenue assez proche de pas mal d'entre eux car, la plupart du temps, le local sert de garderie improvisée. "Il y a des mamans du quartier qui laissent leurs enfants ici, pour jouer à l'ordinateur, pendant qu'elles vaquent à leurs occupations. Je les surveille". Elle facture 20 pesos de l’heure (un peu plus d'un euro) : c'est moins cher qu'une nounou.
Elle a aussi diversifié ses services. Elle vend du matériel de bureau, des cartes SIM, des gaufres et des cappuccinos. Elle a même suspendu devant l'entrée quatre costumes usés qui appartiennent à ses fils, au cas où ils intéresseraient un passant."
C'est un magnifique voyage qui nous est ici proposé, riche en photos, en témoignages, et en souvenirs des premiers jours d'une Ère qui tant bouleversé le monde. Tout a commencé là, comme ça, avec une connexion bruyante à cinquante-six mille octets par seconde, et des images qui s'affichaient, souvent en noir et blanc. Je me souviens encore de la première image que j'ai cherchée sur Internet : c'était le poster affiché par Fox Mulder, le héros de X-Files, dans son bureau du FBI, qui proclamait : "Je veux y croire".
Votre horoscope tribal

Le signe de la semaine : Bête
Les contes traditionnels ont du plomb dans l'aile : nombre d'entre eux chantaient le danger du loup, de la forêt et servaient d'enseignements utiles aux enfants. Désormais, la vie sauvage n'est plus à craindre (mais remplacez la forêt par Facebook dans Le Petit Chaperon Rouge, et la menace du prédateur féroce dissimulé derrière une inoffensive grand-mère conserve toute sa pertinence).
Mais ce n'est pas le cas partout. Ainsi, au Népal, le problème s'aggrave, au lieu de s'arranger : sur les cinq dernières années, plus de 500 Népalaises et Népalais ont été tués lors d'une rencontre avec une bête sauvage. C'est pourquoi le gouvernement vient de réviser sa politique de compensation envers ces victimes.
Les changements sont nombreux, et ambitieux. D'abord, la liste des espèces dont une attaque peut donner lieu à un soutien financier de la part de l’État passe de quatorze à seize, pour inclure désormais les antilopes (Photo) et les singes, deux animaux considérés par les locaux, nous dit MongaBay, comme des "nuisibles." Mais surtout, dorénavant, pourront donner lieu à une aide monétaire les cas où un élevage, y compris de poissons et de volailles, serait lui-même attaqué… Ou même si des cultures ou des stocks de nourriture sont dévorés, ou compromis. Enfin, les familles des personnes décédant jusqu'à 35 jours après une attaque, si elles ont été hospitalisées pour cela, pourront elles aussi faire appel au soutien gouvernemental. Et, d’une manière générale, il devient possible de procéder à la demande auprès de la région, et non plus du gouvernement fédéral —le Népal est une république divisée en sept provinces, depuis la révolution de 2006.
Les protecteurs des animaux sont eux aussi satisfaits de ce nouveau paradigme, car toutes ces compensations ne peuvent être accordées que si la victime ne s'est pas aventurée sur une réserve protégée —la réforme, pour eux, vise donc plus à envisager, disons, une coexistence pacifique qu'autre chose. Dibya Raj Dahal, responsable des parcs et de la conservation, insiste par exemple sur le fait que ce mode de gestion encourage plutôt les habitants à respecter la vie animale… même si, selon lui, "le gouvernement n'aura jamais assez de ressources pour soutenir et aider tout le monde, tout le temps". C'est pourquoi il estime nécessaire d'avancer sur un système d'assurances généralisé, d'autant plus difficile à mettre en place que, bien souvent, les éleveurs comme les cultivateurs ne sont pas officiellement, administrativement, propriétaires du terrain qu'ils occupent depuis des générations.
Si c’est de paperasse dont ils ont besoin, je suis sûre que nous pouvons leur proposer quelques solutions.
Camion
Oh mais qu'il est mignon ! Eh oui, c'est bien un camion électrique, long de quatre mètres, qui vient de voir le jour. Et pas n'importe où : au Texas, s'il-vous-plaît, le royaume du pétrole et du lobbying climatosceptique.

Le Vanish (traduit littéralement, cela donnerait le "Disparais"), est une conception de AYRO, une firme créée en 2017 avec pour ambition de "concevoir et produire des véhicules et des systèmes zéro émissions, qui redéfinissent le sens même du mot soutenable."
On le sait, les voitures à essence contribuent largement au réchauffement climatique. Mais elles restent de peu d'importance face aux émissions dégagées par le transport maritime ou routier. Et, d'un simple point de vue technique, pour ce dernier, il reste très difficile de produire des remorques électriques avec suffisamment d'autonomie et de puissance pour prendre le relais des réseaux de distribution existants. Mais donc, astucieusement, AYRO a pensé petit. Costaud, certes, puisqu'il peut balader jusqu'à 540 kilos de matériel. Mais petit : il est en cours d'homologation dans la catégorie des véhicules limités à quarante kilomètres par heure. Autre faiblesse : son coût, qui, à 33 990 dollars l'unité, le situe au-dessus des camions comparables d'importation.
Mais sa vitesse n'est peut-être pas une limite si handicapante, en réalité. Car pour le transport sur de longues distances, le facteur d'échelle, et les alternatives comme le train, ainsi que l'investissement massif dans la recherche, jouent un rôle important dans la diminution des émissions de gaz à effet de serre. En revanche, pour "le dernier kilomètre", c'est-à-dire la distribution finale, une fois sorti du réseau autoroutier, l'industrie reste encore dans le flou. C'est à ce problème spécifique que s'attaque le "Disparais", même si, et je n'ai pas honte de le rappeler, je reste personnellement favorable à la cariole tractée par des chevaux, puisque je préconise pour notre santé mentale collective un ralentissement massif et général (auquel il faut s'attaquer à toute vitesse évidemment, qui a dit que je n'avais pas droit à mes petites contradictions ?).
Plancton

Quelque part au Centre Océanographique National de Southampton, en Angleterre, une équipe de recherche est enfin parvenue à comprendre pourquoi, sous l'eau, à certaines profondeurs il y a des coquillages par milliers… et à d'autres, pas du tout.
Finalement, c'est assez simple : la pression varie en fonction de la profondeur, comme on sait. Mais bien entendu, les eaux du globe affichent également une grande variété de températures et d'acidité, même au sein d'un unique océan. Or, selon l'équilibre de ces conditions, le carbonate de calcium, la matière même qui constitue les coquilles des crustacés, se dissout spontanément… ou non. De quoi expliquer, mais aussi anticiper, la présence ou non d'écosystèmes selon les zones océaniques, et mieux comprendre leur dynamique.
Or il ne s'agit pas que de recherche fondamentale. L'application pratique d'une telle découverte est presque immédiate, car à peu près toutes les nations du globe se sont prises de passion, ces dernières années, pour la perspective de forer les fonds marins, à la recherche de matériaux précieux et d'énergie. Beaucoup sont déjà rangées sur la ligne de départ, car les négociations internationales destinées à autoriser et réguler les gisements sous-marins internationaux sont en cours, en ce moment même en Jamaïque.
Il est donc vital de mieux cartographier et comprendre la vie des grands fonds, afin de ne pas commettre l'écocide le plus généralisé d'une histoire qui en est, pourtant, plutôt riche.
Pixel
Des centaines de livres et de films consacrés aux dangers de l'intelligence artificielle et pas un, à ma connaissance, qui n'ait anticipé la plus grave de sa menace : la possible manipulation de l'information à grande échelle, notamment à cause du trucage automatisé des images.

Voilà pourquoi le MIT, le fameux Massachusetts Institute of Technology, a conçu le logiciel PhotoGuard, qui a pour but de rendre impossible la vie des algorithmes de modification des photos numériques.
"PhotoGuard fonctionne en altérant certains pixels dans une image, de manière à perturber les intelligences artificielles qui pourraient la lire", nous explique Engadget. "Ces "perturbations", comme les appellent les chercheurs, sont invisibles aux yeux humains, mais pas aux machines. Ces artefacts ciblent les algorithmes de représentation d'une image, c'est-à-dire les modèles mathématiques utilisés pour décrire la position et la couleur de chaque pixel sur une photo : il devient donc impossible, pour un programme, de comprendre ce qu'il regarde", ajoute le site, qui nous gratifie également d'une vidéo éclairante sur cette trouvaille extrêmement prometteuse.
"Je suis heureux de contribuer à la lutte contre la manipulation d'images non autorisées", précise Hadi Salman, le chercheur qui a dirigé le projet. "Mais il y a encore beaucoup de travail pour en faire un outil qui soit vraiment pratique", concède-t-il : "les entreprises qui développent ces modèles [d'I.A.] doivent absolument investir dans des systèmes qui nous protègent sérieusement des périls posés par les outils qu'elles ont elles-mêmes inventés."
Ce serait, en effet, assez sympa de leur part. Après tout, ce sont bien les fabricants de voiture qui ont inventé les freins, les ceintures de sécurité et les airbags, non ? Alors au boulot maintenant. En plus, soyons fou : si ça se trouve, il y a peut-être même de l'argent à se faire en sauvant la démocratie, plutôt qu'en précipitant des guerres civiles, non ?
Mode

Luxe, calme et gratin cairote
Parce que la vie n'est pas faite que de ceintures et de manteaux longs, Gucci, la marque de luxe italienne, s'est mis dans la tête de créer une exposition itinérante, "Artists in Flux", qui vient de poser ses mocassins et stilettos dans un monastère du XIV° siècle à Capri.
C'est là qu'Arab News a choisi de nous présenter le travail de Tarek Shamma, un designer à cheval entre Le Caire et Londres, et qui officie en toute simplicité pour des yachts et les boutiques Louboutin. Mais ne faisons pas la fine bouche : son travail, qui rend hommage à l'antiquité égyptienne, ne manque pas, en effet, d'un certain chic.
Si le site saoudien s'enflamme particulièrement pour sa ligne de mobilier Ménès —du nom du Pharaon qui aurait uni Basse et Haute Égypte en un seul royaume—, j'avoue plutôt craquer pour ce paravent, présenté en fin d'article, conçu avec la peintre Lola Montes Schnabel et inspiré d'un conte de l'écrivaine et journaliste Yasmine El-Rashidi.
En bonus, Tarek Shamma peut être suivi sur Instagram : une adresse utile si, depuis la fin de Succession, vous êtes en manque d'élégance internationale et hors de prix.
Beauté

Un million de dollars pour la poésie américaine
L'Académie des Poètes Américains vient d'annoncer le nom des lauréats de son programme de bourse : vingt-trois poètes, de tous âges et de tous États, qui vont recevoir chacune et chacun 50 000 dollars, "afin de conduire des programmes publics [d'initiation et de promotion de la poésie] à l'échelon local".
Franchement, c'est tout, c'est la news : il y a une Académie des Poètes Américains et, chaque année, elle sélectionne deux bonnes dizaines d'artistes pour essaimer un peu d'art et de beauté, un peu de pensée, dans tout le pays. Leur site, accessoirement, est très bien fait et permet de découvrir auteurs et autrices, passez-moi l'expression, par paquets de douze. Par exemple, prenons simplement la première des lauréats et lauréates, par ordre alphabétique : Dianelly Antigua (Photo), qui ouvre à Portsmouth dans le New Hampshire :
Dehors, un matelas abandonné trempé de pluie
et l'allée se transforme en boue quand je me souviens
que j'ai failli mourir il y a huit ans, dans un un lit
plus petit que celui que je partage aujourd'hui avec mon amoureux
qui ce matin a encore trouvé un cheveu gris dans mon afro
et qui avant de remettre en place mes cheveux et mes boucles
a baisé la tache de rousseur sur mon front.
Je l'admets, je ne connais pas d'amour qui ne soit pas
destructeur. Cette nuit, tandis que nous dormions,
une souris s'est noyée dans la casserole de riz
que j'avais laissée tremper dans l'évier. J'ai voulu
en tirer une métaphore, le fait
qu'il l'ait amenée jusqu'au rivage du lac dans la cour
pour lui offrir une tombe plus grande. C'était
un anniversaire, mon amoureux a simplement
pris cette chose morte, l'a emmenée loin de moi,
quelque part où je ne la verrai plus.
Academy of American Poets via LitHub
Bizarre

C’est bientôt fini : la chanson
Non seulement les punks ne sont pas morts mais, en prime, on peut toujours compter sur eux pour nous gâcher l'été. La preuve avec le duo Empire State Bastard (je ne vais pas vous mentir, leur nom est une raison majeure pour laquelle je voulais vous en parler), qui a choisi cette fin juillet pour sortir un nouvel extrait de leur premier album, Rivers of Heresy, à paraître le 1° septembre.
Le clip est hypnotique et les paroles, ma foi, retranscrivent assez bien l'humeur ambiante dans les démocraties occidentales en cette mi 2023 : "La dévastation approche comme Jésus / Comme Jésus / Que faudra-t-il / Pour que vous nous croyez / Bonne nuit mon cœur / Dors bien, rêve".
Enthousiasmant, n'est-ce-pas ?
Mais oui, en fait. Car nous avons besoin d'albums ancrés dans le sol, l'époque, qui nous parle de nous, de qui nous sommes, de nos craintes les plus profondes, sans fard, sans mensonge, et avec des bonnes grosses basses de feu de Dieu, martelées comme ici pendant près de sept minutes au fil d'une ritournelle asphyxiante, qui vous garantira à l'écoute —autant vous prévenir— la plus joyeuse crise d'angoisse de la rentrée.
De la rentrée, oui, parce que, franchement, attendez encore un peu avant d'écouter cet hymne désespéré, simplement titré "The Looming" —L'Imminence.
YouTube via StereoBoard
Bonnes manières

Ici on est au cricket, pas au football madame
L'Asie du Sud est sous le choc depuis que, en plein match international cotre le Bangladesh, la capitaine de l'équipe féminine indienne de cricket a, de colère, fracassé sa batte contre un arceau, qualifié l'arbitre de "pathétique" et —c'est le plus rigolo— apostrophé la capitaine bangladaise, poussant cette dernière à quitter la séance photo de fin de match, en ces termes choisis : "Ben pourquoi y a que vous ? Faut inviter les arbitres ! C'est eux qui ont décidé de vous accorder le Nul… Allez, faut qu'ils soient sur la photo avec vous !".
En guise de sanction, elle a été suspendue pour deux matchs, et privée de 75 % de sa prime par le Conseil International du Cricket. Elle a aussi, bien entendu, essuyé à son tour une violente campagne d'insultes et de critiques, en ligne, dans les journaux et de la part de toutes les stars de ce sport extrêmement populaire en Inde.
Mais elle ne devrait pas sortir des radars de sitôt. À 34 ans, Harmanpreet Kaur est une star. "Une leadeuse agressive et une batteuse fiable", écrit le quotidien pakistanais The Dawn, qui rappelle que l'Inde a lancé, cette année, un nouveau championnat à destination des équipes féminines : "l'équivalent du championnat de Première League masculin, qui est extrêmement rémunérateur."
Hébergée en Afrique du Sud en février dernier, la dernière Coupe du Monde féminine de cricket s'est close sur une victoire de l'Australie, face au pays hôte. Son sixième trophée, sur huit éditions. Ne nous plaignons donc pas qu'une capitaine impulsive vienne mettre un peu de bazar dans ce sport qui n'est donc pas seulement extrêmement ennuyeux, mais en plus complètement prévisible. Kaur, avec toi !
Mais aussi, mais encore

En bref : les news auxquelles vous avez échappé
Pendant ce temps-là, ici, ailleurs et à côté…
Pour quelques millions de dollars la semaine, on peut désormais visiter l’Antarctique en yacht (Business Insider) — Le Musée des Écrivains Opprimés de Tbilisi ouvre une exposition consacrée à Paolo Iashvili, poète géorgien exécuté durant les purges staliniennes (Open Democracy) — Le parti d’extrême-droite allemand AFD a des liens bien plus proches avec les néonazis qu’il l’admet (Der Spiegel) — 40 % de la population mondiale a désormais un compte Facebook (Business Insider) — Aux États-Unis, l’industrie spatiale pèse 546 milliards de dollars (Fast Company) — L’exposition Many Wests : Artists shape an American idea s’installe au Smithsonian Museum pour six mois, en conclusion de sa tournée américaine (The Art Wolf) — Un nouveau livre de cuisine veut vous permettre d’approfondir votre maîtrise des plats imaginés dans les films du mythique studio de mangas Ghibli (ComicBook) — “L’art de ne rien faire”, le hors-série de Philosophie Magazine entièrement consacré à l’oisiveté, vient d’arriver en kiosque (Philo Mag).
Prochaine Édition du Week-End : samedi 05 août. Gardons les pieds sur terre pendant que ça tourne !





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